« Messieurs les Ministres et membres du Gouvernement,

Messieurs les Ambassadeurs et Représentants

d’Organisations Internationales, Mesdames, Messieurs

Pour ne pas empiéter sur le temps imparti à ce forum, et pour pouvoir bénéficier de la contribution des conférenciers, je me limiterai au nom de mes collègues, membres du Groupe Africain, à vous présenter nos félicitations, au moment où nous célébrons la journée de l’Afrique, ainsi qu’aux cadres et personnel du Ministère des Relations Extérieures, qui nous accueille aujourd’hui.

Ce matin, nous avons eu le privilège et l’opportunité d’avoir un échange fructueux, utile et constructif avec Monsieur le Ministre des Relations Extérieures entouré de son staff et d’autres hauts responsables d’institutions camerounaises, sur les problématiques, les enjeux et les défis qui se posent à notre continent, ainsi que sur les grandes questions internationales et continentales.

Nous avons maintenant le privilège de continuer l’exercice dans un cadre moins officiel, mais qui obéit en dernier ressort à la même finalité : la prise en charge des Africains eux-mêmes des problèmes africains, le développement du continent et son insertion harmonieuse dans une mondialisation porteuse d’une distribution des richesses plus juste et plus équitable.

Ce n’est pas un hasard si nous célébrons aujourd’hui la journée de l’Afrique au Cameroun à l’instar des autres pays africains. Ce n’est pas un hasard aussi que le Cameroun assume en ce moment d’innombrables mandats continentaux puisqu’il est membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, membre du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement de mise en œuvre du Nepad, et enfin membre du Forum du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs.

Depuis la création de l’Union Africaine et le lancement du Nepad, il est indéniable que l’Afrique est parvenue à enclencher une dynamique nouvelle de paix, de stabilité, de bonne gouvernance et de croissance économique. Elle est également arrivée à initier avec ses partenaires au développement, dans les différentes régions du monde, un partenariat véritable qui soit basé sur la nécessaire synergie qui doit exister entre les politiques d’aide au développement et les besoins de l’Afrique, tels que définis par les Africains eux-mêmes.

Il reste encore à garantir l’accès des produits africains aux marchés extérieurs, l’augmentation des investissements étrangers directs maintenant que l’Afrique offre un marché mieux lisible et de plus en plus prévisible, ainsi que le respect de l’engagement pris pour l’augmentation de l’aide au développement.

Il reste également à trouver une solution appropriée à la question lancinante de la dette qui handicape tous les efforts de développement en Afrique.

En cette journée de l’Afrique, il est pour nous un motif de fierté de constater que l’Union Africaine parachève son édifice institutionnel. Outre le Parlement panafricain, la Commission, le Comité exécutif et le Conseil de paix et de sécurité, l’Union a procédé à la mise en place du Conseil économique, social et culturel, destiné à associer la société civile aux processus de concertation sur les enjeux et défis qui se posent sur le continent.

C’est sur certains de ces thèmes et de ces organes que nous écouterons des communications lors de ce forum, et que nous engagerons des discussions, qui j’espère répondront à vos attentes.

Encore une fois, je vous réitère au nom de mes collègues, membres du Groupe Africain, nos remerciements, et vous présente de nouveau nos plus vives félicitations.

Je vous remercie. »